‘MODERN WORKPLACE’
L’année dernière, nous avions partagé sur notre Blog un article sur les dernières tendances liées au monde du travail. Lorsque ces tendances deviennent de fond, elles ont alors la vie dure. Si la crise sanitaire semble désormais derrière nous, la nouvelle normalité confirme le choix de l’hybridité ! Un chiffre sans doute à retenir : 78 % des salariés ont déclaré qu’un travail hybride conduit à un meilleur équilibre travail/ vie personnelle.1
Mais alors, quels sont les impacts sur la manière dont sont pensés les espaces de travail ?
De nouveaux modèles et développements ont continué de voir le jour : des lieux uniques – ensembles mixtes, clubs privés ou coworking à la carte – se multiplient. D’ici à 2024, le nombre d’individus travaillant dans des espaces de coworking devrait avoir triplé.2 Les indépendants représentent environ 42 % de leurs membres à travers le monde, tandis que l’industrie informatique emploie 20 % de leurs employés dans des coworking (notamment les services clients pour les marques de Beauté & Mode…).
Vous vous interrogez : quelle est la place des écrans dans ces nouveaux temples urbains pour les travailleurs contemporains ? Aiguiller et conseiller, faciliter les procédures de check-in, guider et orienter, présenter ou proposer de nouveaux services… Nous vous donnons toutes les pistes pour ne pas vous sentir perdu dans un monde de plus en plus hybride !
Un environnement désormais centré autour du bien-être
Renouer également avec un lieu qui prend soin de ses employés ou membres : telle est l’ambition du Travail x Retail – bien manger, bien travailler et s’occuper de soi en général. Le flagship new-yorkais de la chaîne de Grands magasins Saks ne s’y est pas trompé avec l’ouverture de SaksWorks. Dans ce coworking, il est possible de s’occuper de la planète – de cultiver ses propres plantes, à consommer au déjeuner –, de faire de l’exercice, ou encore un soin du visage. Tout pour soigner son apparence !
Photo : https://stylecaster.com/saksworks-coworking-space/
Se relaxer au travail, est-ce vraiment un sujet tabou ? La réponse devrait être négative. Au contraire, elle pourrait susciter davantage d’inspiration et encourager la créativité. À ce titre, les bureaux suivent les tendances commerciales et hôtelières en adoptant la vague verte : l’extérieur s’invite dans nos intérieurs.
Dans les bureaux volants/ à la carte de Second Home Londres, la nature agit comme un catalyseur d’énergie(s) et vient créer un sanctuaire pour la création et l’innovation. Le succès a été au rendez-vous et de nouvelles « secondes maisons » ont vu le jour, sur la côte ouest des US, par exemple.
Photo : https://globetrender.com/2019/12/11/second-home-hollywood/
Booster la créativité
Si certains lieux se veulent inclusifs, d’autres n’hésitent pas à encourager un sentiment de « club privé » parmi leurs membres. La question de l’intensité des contacts est au cœur des préoccupations :
- Se faire de nouveaux contacts
- Soigner son entre-soi
- Encourager les connexions entre les sociétés et les individus présents
Le choix encore de l’hybridité entre bureaux partagés et clubs pour membres uniquement prédomine. Pourquoi ? Il agit comme un véritable accélérateur de rencontres pour ceux en quête d’un hub commercial et culturel.
Les échanges entre créatifs auraient moins de limites, via un réseau de lieux plus ou moins exclusifs tels que : la dernière aventure de Neue House dans le quartier de Downtown LA et Soho Works, le coworking imaginé pour les membres citadins de SoHo House. Le lieu de travail se fait plus exclusif, par invitation et sur abonnement uniquement – une tendance qui secoue le monde anglo-saxon, US et UK en tête.
Photos : https://www.vogue.com/slideshow/soho-house-makes-a-stylish-move-into-the-coworking-space
De même, le Pavillon Club a vu le jour outre-Manche, dans un premier lieu en partie dédié aux acteurs du Luxe, voire de l’Événementiel (de prestige). C’est dans le quartier londonien de Knightsbridge que ce coworking ambitionne de concurrencer Soho House : le marketing sensoriel s’invite entre espaces de restauration soignés, toit-terrasse et signature olfactive par la marque de Spa Bamford… Tout y est pensé pour attirer dans leurs filets les plus jeunes générations en quête de reconnaissance, mais pas d’exclusivité [absolue]. Ici, il n’y a pas besoin d’être coopté par un autre membre, seulement de présenter ses motivations professionnelles ou même personnelles.
Le lieu joue également sur les autres tableaux d’une expérience multisensorielle réussie : ambiance sonore avec playlist dédiée et adaptée aux différents espaces — plus classique dans la librairie, plus jazz/ live au niveau du bar — sans oublier une odeur signature développée par le spécialiste anglais de la Beauté verte mentionnée précédemment, Bamford. Un ensemble d’Événements complètent enfin le calendrier du Club, afin d’assurer des moments de convivialité, du petit-déjeuner à l’after-work!
Photos : https://www.tatler.com/article/knightsbridge-pavilion-private-members-club
Nouveaux espaces de travail : flexibles pour les professionnels nomades
Avec comme perspective ultime : Le futur sera WFA* (Work From Anywhere) !
Les professionnels du coworking l’ont bien compris et mettent à disposition des travailleurs nomades des lieux variés, y compris dans les hôtels. Les lobbys continuent leurs transformations et remplissent un autre rôle : plus que de simples bars pour rendez-vous business, ils sont devenus des espaces de travail en propre ! Lors de sa rénovation, l’iconique Raffles de Singapour a consacré un étage aux voyageurs urbains, en mal d’office…
Photo : https://thegreatroom.co/coworking-spaces-singapore/raffles-arcade/
Enfin, un lobby ne peut plus être pensé comme un simple accueil, mais comme une véritable réception avec des services variés et adaptés au dernier visage du consommateur mobile et nomade… Pour reprendre les nombreux parallèles effectués avec le secteur de l’hôtellerie ?
Sources :
1https://www.picked.ai/magazine/hybrid-work-statistics-what-the-future-of-work-looks-like/
2https://ones.software/blog/2022/11/29/coworking-statistics-trends/